Interviews#4 – Les droits des femmes !

Deux projections ciné – débat sur les droits des femmes ont été organisées par les Rencontres Cinématographiques des Droits de l’Homme en Provence. Découvrez les interviews réalisées lors de ces deux soirées.

Le film Sonita a été proposé par la Ligue des Droits de l’Homme au cinéma Rex de Châteaurenard en février 2018.

La lutte contre l’asservissement des femmes avec le témoignage d’une réfugiée afghane, clandestine en Iran qui rêve de devenir rappeuse en dépit des préjugés et des obstacles.

Aujourd’hui, Sonita vient de finaliser ses études à Utah et elle continue à écrire des chansons. Elle a collaboré avec l’artiste japonais Miyavi qui a écrit une chanson intitulée Long Nights, après la visite d’un camp de réfugiés au Liban, la chanson mélange l’anglais et le farsi. Elle vient de sortir en solo une chanson intitulée Child Labor, dédiée aux enfants d’Afghanistan et d’Iran.


Le film « Dans l’ombre d’un homme » a été proposé par la Clinique doctorale de droit international des droits de l’Homme d’Aix-en-Provence à la faculté de droit en février 2018.

La bataille de femmes égyptiennes pour leur liberté. Au lendemain du Printemps Arabe, portrait intime de quatre femmes dans la lutte pour leur liberté.


Dans un monde où les inégalités entre les hommes et les femmes subsistent encore, nous avons voulu rappeler le chemin qu’il reste à parcourir pour l’égalité. Car, contrairement aux engagements pris, aucun État n’a encore complètement traduit dans les faits ni la Convention des Nations unies sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes ni la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes ni la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique …

Quelques faits et chiffres [1] :

En juin 2017, seuls 23,3 % des parlementaires nationaux étaient des femmes.  En octobre 2017, 11 femmes étaient des chefs d’État et 12 étaient des chefs de gouvernement. Dans la plupart des pays, le salaire des femmes atteint 70 à 90 pour cent de celui des hommes. Selon les estimations, 35 pour cent des femmes dans le monde ont subi des violences physiques et/ou sexuelles à un moment donné dans leur vie.

[1] http://www.unwomen.org/fr/what-we-do

Une compilation de spots publicitaires diffusés par Amnesty International pour la défense des droits des femmes.


VIOLENCES FAITES AUX FEMMES ET AUX FILLES EN AFGHANISTAN[1]

Au premier semestre, la Commission indépendante des droits de l’homme en Afghanistan a recensé des milliers de cas de violences infligées à des femmes et des filles sur l’ensemble du territoire, notamment des coups, des homicides et des attaques à l’acide. Sur fond d’impunité et d’absence d’enquêtes, ces actes étaient encore rarement signalés en raison des pratiques traditionnelles, de la stigmatisation et de la crainte des conséquences pour les victimes.

La MANUA -Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan- a également constaté que des groupes armés tentaient de restreindre l’accès des filles à l’éducation. En février, des écoles de filles situées dans plusieurs villages de la province de Farah ont été contraintes de fermer à la suite de menaces, ce qui a empêché temporairement plus de 3 500 filles d’accéder à l’éducation.

DROITS DES FEMMES EN ÉGYPTE [2]

Les femmes et les filles n’étaient toujours pas suffisamment protégées contre les violences sexuelles et les violences liées au genre, et elles continuaient d’être victimes de discrimination dans la législation et dans la pratique. En mars, une jeune étudiante a été attaquée et agressée sexuellement par un groupe à Zagazig, dans le gouvernorat de Sharkia. Au lieu d’arrêter les auteurs de cette agression et de les déférer à la justice, la Direction de la sécurité du gouvernorat a publié une déclaration indiquant que la victime avait « provoqué cette agression » en « portant une robe courte ».

Les femmes étaient toujours en butte à la discrimination dans le système judiciaire. Des femmes qui avaient tenté de présenter leur candidature au Conseil d’État pour un poste de juge ne se sont pas vu remettre les documents nécessaires pour le traitement de leur demande. L’une d’elles a engagé des poursuites contre le Conseil d’État pour discrimination.

 

[1] La situation des droits humains dans le monde. Rapport d’Amnesty International 2017/2018. Page 75 et 76.

[2] La situation des droits humains dans le monde. Rapport d’Amnesty International 2017/2018. Page 181 et 182.